Reconquête ! Guadeloupe exhorte les élus du XIX Congrès au courage de venir voter contre le largage programmé
Le 17 juin prochain, les élus de l'ile, réunis en congrès, tenteront de continuer leur travail de sape de la protection constitutionnelle et républicaine française, garantie par l'identité législative.
Il s'agit à terme de morceler en peu plus la Guadeloupe en la détachant de l'article 73 qui régit aujourd'hui le fonctionnement de notre région monodépartementale.
Nous refusons la création d’un pouvoir normatif autonome local quels que soient les domaines concernés et en particulier celui de la "création d’établissements publics" superflus. Notre pays se meurent des agences et comités théodules en tout genre qui en grande partie entretiennent le pantouflage d'élus défaits par les urnes, creusent une dette déjà insoutenanble entre gaspillage, redondance et echenchevetrement de compétences les unes avec les autres. Pas de pouvoirs élargis sans contrôle objectif aux mêmes qui ont failli.
Nous refusons toute autre répartition des compétences entre les échelons local et national que celle prévu à l'article 73. En effet, la Région comme le Département dans les champs de compétences qui sont les leurs, peuvent obtenir des adaptations aux réalités locales, des dispositions votées à Paris, grâce à des propositions de loi d'habilitation. Mais encore faut-il se donner la peine de les formuler! Depuis 2004, entre les exécutifs socialistes du PSG et macronistes du GUSR, une seule malheureuse occurance est déplorer.
Nous refusons "la création d’une Collectivité unique reposant sur une architecture institutionnelle spécifique", cheval de Troie d'un changement de statut, alors que déjà au sein de l'article 73 en vigueur, nous pouvons décider de remplacer les 41 élus régionaux et les 41 élus départementaux par 60 membres maximum d’une assemblée délibérante unique ayant compétences sur l'entièreté des missions jusqu'alors dévolues aux deux collectivités.
Nous refusons "l’organisation d’une consultation citoyenne sous forme de concours pour le choix du drapeau, de l’hymne et de la devise de la Guadeloupe sur la base des symboles existants ou à créer". Pour la plupart des guadeloupéens, le critère d'identification demeure la commune, le département, et l'echelon de souveraineté la nation française.
Reconquete! Guadeloupe appelle les élus du congrès à renoncer aux faux-semblant politiciens, rappelant que beaucoup de ceux qui ont annoncé refuser de participer au congrès, avaient voté à l'unanimité tout ce qui doit être entériné le mardi 17 juin 2025.
Honorez vos mandats et osez voter contre! Car malheureusement, les opposants absents au scrutin, ne seront d'aucune utilité pour bloquer ces dérives funestes.
Refusons les ferments de division et d'affaiblissement de notre île déjà à bout de souffle. Ne nous laissons pas entraîner dans un processus de révision constitutionnelle, en laissant passer le texte de loi organique à l'étude ce 17 juin.
Le 17 juin 2025, dites non au largage à la sauce macroniste, c'est d'égalité réelle dont nous avons besoin et non d'autonomie normative. L'Etat doit d'abord honorer ses devoirs envers sa France d'Outre-mer.
CAR LA GUADELOUPE C'EST LA FRANCE !